Je peins pour me protéger, pour exister, pour tisser l’esprit avec la vie.
Née à Cuba, élevée dans le culte de la tradition Santeria par un oncle qui lui transmet son savoir, elle vit cependant intensément le changement de la société cubaine avec son père, fervent révolutionnaire.
Alors, pour trouver son propre chemin, Aconcha rejoint la vieille Europe.
Et de Paris à Bruxelles, en passant par l’Afrique, elle cherche sa voie dans la peinture, le chant, l’art textile ; avec allégresse, elle exprime son amour de la vie.
Elle travaille au coeur de la forêt du Verdon, une oeuvre qui explore sans fin, dans la couleur et la simplicité, les représentations des Orishas, ces divinités des quatre éléments.